Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/199

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La Duchesse.

Ah ! ça grandit !… Et ce qui m’inquiète c’est l’idée de l’envoyer à Paris !

Le duc lance un clin d’œil malicieux au public et descend à gauche de la Môme, milieu de la scène.
Madame Vidauban.

Mais quel besoin ?…

La Duchesse.

Que voulez-vous ? Il faut qu’il travaille (Moue du duc.) Malheureusement… il ne sait rien !

Nouvelle moue vexée du duc.
La Môme, un œil de côté sur le duc, et entre ses dents.

C’ t’un crétin !

La Duchesse, comme de la chose la plus simple du monde.

Alors, n’est-ce pas ?… il va faire de la littérature.

Madame Vidauban[1].

Ah ! oui.

La Môme, se retournant vers la duchesse.

C’est évident !

La Duchesse, sur un ton détaché.

Tout le monde sait plus ou moins écrire.

La Môme.

Ben, là, voyons, c’te farce !

  1. Guérissac redescend du buffet avec madame Virette, la reconduit à sa place, puis remonte près de Chamerot, au-dessus du piano.