Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/198

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La Duchesse, tandis qu’Émile descend du buffet avec un verre d’eau sur son plateau et vient à elle par le milieu de la scène, passant devant la Môme.

Eh bien ! oui, qu’est-ce que vous voulez ? (Considérant avec son face à main Émile qui lui présente son plateau.) Alors… c’est un larbin, ça ? (Prenant le verre d’eau.) C’est drôle !

Émile, vexé, à part, tout en rebroussant chemin avec son plateau.

Eh ! bien, elle est polie !

Il remonte au buffet.
La Duchesse.

Voilà ce que c’est de n’être plus Parisienne ! Mais, qui sait ! je vais peut-être être obligée de le redevenir. Voici mon fils majeur… (Appelant.) Guy !

D’un groupe, dans la baie du milieu, se détache un gros et jeune garçon, bien costaud, bien rablé, qui, dos au public, bavardait avec les autres.
Guy, (smoking), descendant avec empressement.

Maman ?

La Môme, regardant le duc, debout entre elle et madame Vidauban, mais légèrement au-dessus.

Non, c’est vrai ? C’est à vous, ce grand fils ?

Le Duc.

Oui, madame.

La Duchesse.

Mais, oui !

La Môme.

Oh ! le Jésus !