Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/215

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Le Duc (1), redescendant extrême gauche, et sans voir Gabrielle.

J’ai subjugué une femme du monde ! (Apercevant Gabrielle.) Oh ! pardon, madame.

Gabrielle (2), descendant en scène.

Oh ! pardon ! monsieur ! (Le duc s’incline.) Excusez-moi d’être en costume de voyage, je descends de chemin de fer et je ne me doutais pas qu’il y eût déjà réception ce soir.

Tout en parlant, elle s’est débarrassée du petit sac de cuir qu’elle a posé sur le piano.
Le Duc, homme du monde.

Mais, madame, vous êtes tout excusée.

Gabrielle.

Le général n’est pas là ?

La musique, qui n’a pas cessé, mais lointaine, pendant les scènes précédentes, ici commence à se rapprocher.
Le Duc.

Il est dans le parc avec ses invités, mais il va revenir.

Gabrielle.

Parfait !… je vais en profiter pour aller voir si on monte mes malles !

Le duc s’incline, Gabrielle salue également et sort premier plan droit.
Le Duc, après la sortie de Madame Petypon.

Au revoir, belle madame ! au revoir ! Qu’est-ce que c’est que ce tocasson ?… (Brusquement.) J’aime mieux madame Petypon !

Il remonte se mêler aux invités qui, arrivant de gauche pendant ces derniers mots, ont envahi la terrasse à mesure que la fanfare s’est rapprochée. Tout le monde est en ligne le long