Hum ! Hum !… Messieurs les pompiers de la Membrole ! C’est toujours une profonde émotion pour un vieux militaire, qui, par conséquent, j’ose le dire sans forfanterie, aime les militaires, de voir, réuni devant lui et dans un même élan, tout un groupement, euh… militaire !… Oui !… Euh ! qu’est-ce que je voulais donc vous dire ? Je ne sais plus ! Ah ! oui ! Je vous salue, messieurs les pompiers ! Je salue votre drapeau en la personne si j’ose dire de vote bannière, ornée d’autant de médailles que la poitrine d’un brave. Comme disait Napoléon à Austerlitz… Attendez donc ! était-ce bien à Austerlitz ? Non, c’était à… D’ailleurs, peu importe ! À quoi bon des souvenirs historiques ? À quoi bon avoir recours aux paroles des grands quand on peut puiser en soi-même ? J’aime mieux vous dire tout simplement ce que mon cœur me dicte : merci, messieurs ! Vive les pompiers de la Membrole ! Vive la France et… et au revoir !
Bravo ! bravo !
Vive le général ! Vivent les fiancés !