Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/240

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La Môme (1), immense.

Hein !

Gabrielle, sans transition, l’attirant contre elle par une traction des mains.

Ah ! ma tante !

Elle l’embrasse sur la joue droite.
La Môme.

Quoi ?

Gabrielle, même jeu.

Ma chère tante !

Nouveau baiser sur la joue gauche.
La Môme, pendant que Gabrielle l’embrasse.

Moi ? Ah ! zut !

Tous, étonnés.

Ah !

Gabrielle, s’épanchant.

Ah ! que je suis contente ! que je suis ravie ! (L’embrassant à gauche.) Ma tante ! (L’embrassant à droite.) Ma chère tante ! (Lâchant la Môme et allant à madame Vidauban.) C’est ma tante, figurez-vous, madame !!

Le Général, descendant (1), par rapport à la Môme (2).

Comment est-ce qu’elle vous appelle ? Ma tante ?…

La Môme, ne sachant plus où elle en est.

Oui !… oui !

Le Général.

Ah ! elle est bien bonne ! Moi, elle m’a demandé à m’appeler mon oncle !

Les Dames.

Non, vraiment ?