Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/242

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À tout à l’heure, mesdames, je ne serai pas longue… (Traversant la scène, et, au groupe de droite :) Je ne serai pas longue, mesdames, à tout à l’heure !

La Môme, remontant légèrement et de loin à Gabrielle sur un ton gavroche.

C’est ça, va ! va !

Gabrielle, passant entre madame Vidauban et Vidauban, dérangeant chacun.

Pardon ! Pardon, monsieur ! pardon !

Elle sort premier plan droit.
Le Général, sur un ton péremptoire à la Môme qui est redescendue (2) par rapport à lui.

Ma nièce ! elle est complètement folle, votre amie.

Tout le monde, approuvant.

Ah ! oui ! Ah ! oui !

L’Abbé, qui causait près du buffet avec le duc, descendant (3) et faisant des signes d’intelligence au général dont il est séparé de la Môme.

Hum ! hum ! Général.

Le Général (1).

Qu’est-ce qu’il veut, l’abbé ! (Même jeu de l’abbé qui indique la Môme de l’œil au général.) Ah ! oui ! (À la Môme.) Ah ! ma nièce ! je vous avertis qu’un complot a été tramé contre vous !

La Môme (2).

Contre moi ?

Le Général (1).

Ma nièce, vous allez nous chanter quelque chose !