Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/252

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Hélas ! pourquoi, sur cette terre,
Le bonheur du (respirer.) re-t-il si peu ?
Le mien devait être éphémère ;
Voyez ! il n’a pas fait long feu :
Ma pauv’ marmit’, la cher’ petite !
Faut-il que le mond’ soy’ méchant[1] !
Pour Saint-Lazar’, v’là qu’on m’la prend,
Ma pauv’ marmite !

Tout le monde, applaudissant.

Bravo ! charmant ! délicieux !

Petypon, à part.

Ah ! ça va bien… ah ! ça promet !

La Môme, annonçant.

Deuxième strophe ![2]

Chantant.

On s’inquièt’ peu d’ mon existence,
Comment j’m'en tir’rai ?
À Saint-Lazare faut sa pitance,
Moi je turbin’rai !
Et, sans cœur, ils (respirer.) me l’ont bouclée !
Ell’ qui f’sait l’orgueil des fortifs !
« Ell’ n’était pas matriculée »
V’là c’qu’ils ont do (respirer.) nné comm’ motif !
À Saint-Lazar’, v’là qu’on l’abrite !
T’en as donc pas assez comm’ ça,
Grand Saint, qu’i’t faut aussi cell’-là,
Ma pauv’marmite ?

Tous, applaudissant.

Bravo ! bravo !

  1. Prononcer « meuchant ».
  2. Prononcer : « Deuxiè… meustrophe ! »