Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/257

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sent ! On a fini de chanter, qu’est-ce qu’on pourrait faire ?

Le Général, qui est derrière le piano.

Eh ! ben, dansez, maintenant !

La Môme, bondissant à cette idée jusqu’au milieu de la scène.

Oh ! c’est ça ! C’est ça ! dansons !… (Pirouettant pour courir au piano.) Un quadrille !

Tous, comme un écho.

Un quadrille !

Petypon, rattrapant la Môme.

Hein ! Ah ! non ! non !

La Môme, se retournant.

Quoi ? Je vais accompagner !

Petypon.

Ah ! au piano ? bon ! bon ! ça je veux bien !

La Duchesse, assise au piano, à la Môme qui est venue la rejoindre.

Tenez, madame, voilà justement un recueil de musique de danse !

La Môme, s’asseyant à sa droite.

Parfait !… Madame la duchesse, nous allons jouer à quatre mains !

Petypon, qui est venu jusqu’au piano également.

C’est ça, à quatre mains !

Il s’assied sur la chaise, avant-scène gauche.
Quelques personnes[1].

Un quadrille ! un quadrille !

  1. Pendant la scène qui suit des groupes se forment au fond et on se prépare à danser. Toutes les chaises, aussitôt la fin de la romance ont d'ailleurs été enlevées et rangées contre la balustrade de la terrasse par les domestiques, aidés par quelques invités. Il ne reste en scène que la bergère et une chaise dans le cintre du piano, indépendemment de la chaise sur laquelle est assis Petypon, avant-scène gauche, et de la chaise de la Môme près du tabouret du piano.