Ah ! parfaitement, oui, oui !… (Elle s’assied sur le canapé tandis que le duc, faisant contre fortune bon cœur, s’assied sur la chaise, — un temps d’embarras réciproque.) C’est bien vous, monsieur, qui étiez à la soirée du général Petypon du Grêlé quand je suis arrivée ?
En effet, madame ! c’est là que j’ai eu l’honneur de vous voir ! (Ils échangent une petite inclination de la tête, puis silence gêné de part et d’autre. Le duc regarde à droite et à gauche derrière lui, visiblement préoccupé de tout autre chose que de la présence de madame Petypon. Celle-ci ne comprenant rien à l’attitude du duc, promène un œil étonné du duc au public et du public au duc. Brusquement, ce dernier, à Gabrielle.) Et… et madame Petypon va bien ?
Pas mal, merci ! Un peu fatiguée par le voyage, et en plein dans l’aria des malles.
Oh ! comme c’est ennuyeux !
Qu’est-ce qu’il regarde comme ça ?
Mais, enfin, elle n’est pas souffrante ?
Qui ?
Madame Petypon ?