Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/354

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Gabrielle (1), lui faisant fête.

Ah ! que je suis contente de te voir !

Petypon (2), à part, ahuri.

Ma femme tutoie la Môme !

Gabrielle, qui tient la Môme par les mains, l’attirant à elle et l’embrassant.

Ah ! ma tante !

Petypon, à part.

Qu’est-ce qu’elle dit ?

Gabrielle, même jeu.

Ma chère tante !

Le Général (4).

Ça y est !… v’là la crise…

Gabrielle.

Ah ! ce que je suis contente !… (Passant 2 et à Petypon.) Ma tante ! C’est ma tante ! (À la Môme.) Oh ! mais, je ne t’ai pas dit… Je ne t’ai pas dit ce qui s’est passé à la Membrole !

La Môme, à moitié abrutie.

Non !…

Petypon, bondissant vers elle.

Non ! non ! C’est pas la peine ! nos savons ! nous savons !

Gabrielle.

Mais ma tante ne sait pas…

Petypon.

Oui, eh ! bien, c’est pas le moment ! pas ici ! pas ici !