Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/358

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Petypon.

Je vous assure, mon oncle…

Le Général, id.

Oui, eh ! ben, assez ! J’aime pas les blagues.

Il remonte.
Étienne, paraissant à la porte de droite, pan coupé.

Monsieur !…

Le Général (2), saisi d’une inspiration.

Ah ! ça n’est pas ta femme ! Eh bien ! nous allons bien voir ! (Se campant, le poids du corps sur les genoux écartés et pliés, les deux mains étendues pour parer à toute communication d’un personnage avec l’autre, — à Étienne.) Eh ! vous !… je ne sais pas comment vous vous appelez… (Bien posément, comme pour l’énoncé d’un problème.) De qui madame Petypon est-elle la femme ? (Vivement, à Petypon.) Chut !

Étienne (3), au-dessus, un peu à gauche du fauteuil extatique.

Mais… de monsieur Petypon.

Le Général, triomphant.

Là ! je savais bien !

Étienne, à part.

Mais… il est bête !

Petypon, gagnant l’extrême gauche.

Ah ! non, non ! il est étonnant ! Il n’y a que quand on lui ment qu’il vous croit, cet homme-là !

Étienne, de sa place à Petypon.

Monsieur ! Ce sont les deux messieurs de tout à l’heure qui demandent si on ne les a pas oubliés ?

Le Général.

Ah ! c’est juste ! Faites-les entrer.