Page:Georges Feydeau - La dame de chez Maxim.djvu/65

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Madame Petypon, les bras toujours passés sous les aisselles de Petypon.

C’est que tu es un peu lourd !

Petypon, face au public, ainsi que madame Petypon, derrière lui, d’une voix mourante.

Ça ne fait rien !… Aha !… Tourne-moi au nord !… Tourne-moi au nord !

Madame Petypon, abasourdie, tournant son mari face à Mongicourt.

Au nord ?… où ça le nord ?

Petypon, vivement, en même temps que d’un coup de reins il la ramène face à l’avant-scène gauche.

Non ! ça, c’est le midi !… Dans ces crises, il faut tourner au nord !… Aha !… Tourne-moi au nord !

Madame Petypon, s’énervant.

Mais, est-ce que je sais où il est, le nord !

Petypon.

En face du midi !

Madame Petypon.

Oh ! Asseyons-nous ! je n’en peux plus ! (Sans se retourner et par-dessus l’épaule.) Monsieur Mongicourt ! avancez-moi le pouf qui est derrière vous !

Petypon, criant.

Non, pas de pouf !

Madame Petypon.

Mais c’est pour nous asseoir.

Petypon, de même.

Je veux rester debout !… Aha !… Mongicourt, tu