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Page:Georgette Leblanc - Un pélerinage au pays de Madame Bovary.djvu/66

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dant vers sa demeure ne ferait pas battre mon cœur plus violemment.

Chez elle une surprise m’attend. Une surprise bien rare dans le pays normand. Tout est riant, propre et clair ; le soleil et l’odeur des fleurs entrent par les fenêtres. Sous la grande lumière, l’éclat des carreaux rouges rejaillit sur les murs et colore toute la pièce. Le large balancier étincelant de l’horloge normande, richesse de la cuisine, semble bercer doucement la fin d’une heureuse existence.

Mais la petite femme, surtout, m’é-