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la soif — les daurades
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nage. Contre ce fort vent et la forte mer, le Firecrest faisait peu de chemin. La pluie tomba à torrents, mais il était impossible d’en recueillir parmi les tourbillons d’écume de mer qui volaient partout.

Je n’avais pas le temps d’être paresseux maintenant, j’étais trop occupé à réparer mes voiles et mes cordages.

Le Firecrest portait deux balancines. La corne de la grand’voile devait être hissée entre elles et, comme elles sont seulement à quelques centimètres de distance, c’était un travail difficile quand le navire roulait dans une mer très dure.

La place de l’équipage, en hissant la grand’voile, est près du mât, mais j’avais constamment, tout en hissant la voile, à courir en arrière pour guider