Page:Gerbault Seul à travers l'Atlantique 1924.djvu/112

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

La navigation de mon navire était sans aucun doute une importante partie de mon voyage transatlantique, mais c’était le travail le moins fatigant. Je trouvais beaucoup plus essentiel d’être un bon matelot, d’être capable de réparer mes voiles et mes cordages que de prendre ma latitude et ma longitude.

Je préférais de beaucoup être appelé Alain le matelot que capitaine. Je crois qu’un marin qui ne saurait pas trouver sa position pourrait traverser l’océan seul, à condition de savoir manier son navire. Naviguant droit vers l’ouest à la boussole, il ne manquera pas l’Amérique. Il devra la rencontrer quelque part.

Un écrivain américain, Frank Norris, donne dans un de ses livres, le Matelot de la dame Loulou, une très cu-