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dans les vents alizés
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de couper mes cheveux. Nettoyai les cabines. Le bateau se gouverne lui-même sous la voile de cape et les focs. À midi, j’ai couvert 40 milles dans mes dernières vingt-quatre heures. Treize heures, répare la grand’voile. Je répare la balancine de bâbord, qui supporte le gui, quand la grand’voile est abaissée. À 4 heures, le vent tourne vers l’est. Je change ma course vers le sud-ouest. Les sargasses deviennent de plus en plus nombreuses. Le lendemain, mon clinfoc fut déchiré en lambeaux et je dus aller à l’extrémité du beaupré pour sauver ce qui en restait. »

Je courais devant un fort vent d’est et à midi, le 9 juillet, j’avais couvert 72 milles dans les dernières vingt-quatre heures. Ce n’était qu’une moyenne de trois milles par heure, j’étais satisfait pourtant, car le bateau