Page:Germain - Œuvres philosophiques, 1896.djvu/11

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ractère. Son œuvre néanmoins est de celles dont la science et la philosophie ont tiré profit et honneur, et son nom, que l’avenir connaîtra mieux, appartient à l’histoire des progrès de l’esprit humain.

Mademoiselle Germain (Marie-Sophie), naquit à Paris, rue Saint-Denis — l’acte de naissance ne porte point de numéro — le 1er  avril 1776, de Ambroise-François Germain et de Marie-Madeleine Gruguelu.

Les détails manquent sur sa famille ; on sait cependant que son père[1] appartenait à cette

  1. Voici quelques renseignements que nous empruntons à différents recueils :

    « Germain, électeur de 1789. Marchand de soie en bottes, rue St-Denis, no 336 ». (Cette maison se trouvait à la hauteur de la Fontaine des SS. Innocents). — Almanach des adresses de Paris et celles des députés à l’Assemblée nationale législative pour l’année 1792. — 1 volume in-18, Paris, Lemoine, éditeur. n° 4051 de la Bibliothèque Carnavalet.

    Siégeait à l’Hôtel de Ville les 13, 14, 15, juillet, etc., dans cette même année. Commissaire de district. Député à l’Assemblée nationale de Versailles ; il habitait dans cette ville 5, rue de Clagny. —Les Élections et les cahiers de paris en 1789. Documents recueillis par Ch.-L. Chassin. Quantin, éditeur. Pages 311, 330, 331.

    Germain (Ambroise-François). Député en 1789, né à Paris le 20 janvier 1726, mort à Paris le 15 décembre 1821. Fils de Tho-