Page:Germain - Œuvres philosophiques, 1896.djvu/338

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communiquer vos observations. Il y a dans ce petit écrit trois choses qui me semblent de quelque importance : 1° La définition de la question d’où résulte la connaissance des conditions de ce cas particulier du mouvement des solides doués d’élasticité. On voit, sans que j’aie eu besoin de le dire, que les nombreuses expériences de monsieur Savart sont étrangères à cette question. Elles ne pourraient être expliquées qu’à l’aide d’une théorie plus étendue, et telle que celle dont vous vous êtes déjà occupé. En effet, si dans les expériences dont je parle on parvenait à séparer les différentes couches dont on peut concevoir que l’épaisseur soit composée, chacune d’elles présenterait des figures particulières, l’épaisseur varierait anssi à raison du mouvement. Et, en effet, l’expérience rend alors sensibles les différences d’épaisseur produites par le mouvement. Je m’en suis moi-même assurée et, d’ailleurs, M. Savart en a fait l’observation. J’avais prié M. Ampère[1] de vous demander où je pourrais trouver ce que vous avez publié sur le cas géné-

  1. André-Marie Ampère, physicien, né à Lyon en 1775, mort à Marseille en 1836.