Page:Germain - Œuvres philosophiques, 1896.djvu/339

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ral du mouvement des corps élastiques, il ne l’a pas fait, et je n’ai pu retrouver qu’un premier aperçu insuffisant à mon instruction. Autant que je puis me rappeler ce que vous avez pris la peine de m’expliquer vous-même, le mouvement devrait être considéré comme composé et produit par des forces qui agiraient suivant toutes les directions possibles ; le mouvement des surfaces présenterait le cas particulier où la résultante des forces qui agiraient sur chacune des molécules, serait perpendiculaire aux différents plans tangents. Je serais bien enchantée que vous voulussiez reprendre ce genre de recherches, et mon faible travail prendrait à mes yeux une importance réelle, s’il pouvait contribuer à y ramener votre attention.

Une seconde considération sur laquelle je voudrais avoir votre avis est celle des courbures moyennes. J’en avais déjà parlé dans le premier Mémoire que j’ai publié. Il arrive, par rapport à la courbure, ce qu’on observé dans une foule d’autres manières d’être des corps. Je veux dire que l’état réel des points, dont la position est également éloignée de ceux auxquels appartiennent les manières d’être extrêmes, donne l’état