Page:Germain - Œuvres philosophiques, 1896.djvu/49

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des surfaces, exprimait, au contraire, une condition essentielle à ce genre de mouvement.

« Il m’avait enfin toujours paru certain que des simplifications analogues à celles qui servent à établir l’équation des plaques vibrantes conduiraient à trouver, pour les surfaces courbes, une équation du même ordre ; j’avais même cherché à réaliser cette idée en prenant la surface cylindrique pour exemple ; et il ne me restait aucun doute sur l’exactitude des formules que j’avais publiées : mais je reconnaissais cependant qu’une analyse embarrassée et fautive ôtait à ces formules le caractère d’évidence qui leur est nécessaire. J’éprouvais encore quelque difficulté à faire mieux, lorsque la légitimité des simplifications, qui n’avaient encore en leur faveur qu’une analogie plus ou moins bien établie, s’est montrée à mes yeux comme une conséquence nécessaire de la nature même de la question ».

Ce préambule, si magistralement écrit, n’a-t-il pas la valeur d’un trait de caractère ?

Elle travaillait.

S’exerçant sur les théorèmes que Fermat avait laissés sans démonstration, elle trouve elle-même