Page:Germain - Œuvres philosophiques, 1896.djvu/50

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

des théorèmes numériques remarquables, si remarquables que Legendre les insérera dans un supplément à la seconde édition de sa Théorie des nombres. Elle collabore en même temps à divers recueils périodiques. C’est d’abord, dans les Annales de Physique et de Chimie, un examen des principes qui peuvent conduire à la connaissance des lois de l’équilibre et du mouvement des solides élastiques[1] ; cet examen est une réponse évidente, quoiqu’il n’y soit pas nommé, à un Mémoire de Poisson[2] en lequel se trouve cette supposition qu’il suffit de considérer les actions moléculaires comme des forces quelconques, décroissant rapidement avec la distance. Mlle Germain, elle, cherche à établir que les hypothèses sur la constitution intime des corps sont inutiles et même nuisibles dans la question des corps élastiques, et qu’il suffit, pour résoudre les problèmes de ce genre, de partir de ce fait général que les corps élastiques ont une tendance à se rétablir dans la forme qu’une cause extérieure peut leur

  1. Tome XXXVIII (1828), pages 123-131. Voir surtout la note annexée à cet examen. Voir aussi le Bulletin des sciences mathématiques et chimiques, rédigé par Saigey.
  2. Avril 1817.