savoir, au plaisir de laisser admirer vos lettres par-dessus mon épaule.
Cependant, Madame, j’en suis désolé si cela déplaît à Votre Majesté Impériale. Ce n’est pourtant pas au grand homme que je demande pardon, c’est à une grande Impératrice : quelle épigramme ! Votre Majesté me la pardonne-t-elle ? N’importe, je me suis vengé ; et me voilà encore à ses pieds avec tout mon fanatisme pour Catherine-le-Grand.
Ce 14 juillet 1790.
JE plains Votre Majesté Impériale d’être obligée de faire face à tout ; voilà que je m’en mêle, et je vous serai plus incommode que le Roi de Suède : voici ce dont il s’agit. Comme je vis depuis trois ans en Tartarie, Moldavie, nouvelle et vieille Servie, Sirmie, Moravie et presque Silésie, je viens seulement de lire les lettres de Votre Majesté Impériale à Voltaire, et de Voltaire à Votre Majesté Impériale ; j’ai ri et j’ai admiré : vous voyez, Madame, que