Je me reſſouvenois que Suzon m’avoit
dit que la Sœur avoit le Clitoris un peu
long : dans l’eſpérance de trouver à ma
Devote ce dernier ſigne qui devoit confirmer
mes ſoupçons, je la fis coucher
ſur le dos, & lui examinant le Con avec
une attention que la paſſion ne m’avoit
pas encore permiſe, j’y trouvai ce
que je cherchois, un petit Clitoris vermeil,
un peu plus long que les femmes
ne l’ont ordinairement, & qui ſembloit
n’être placé dans cet endroit charmant
que pour augmenter les plaiſirs
qu’il donnoit.
Ne doutant plus que ce ne fut elle, je l’embraſſai avec un nouveau tranſport : chere Monique, lui dis-je, aimable Sœur, eſt-ce toi que mon bonheur m’envoye. Elle ſe débarraſſa de mes bras, & me regardant avec une ſurpriſe inquiette, elle me demanda qui pouvoit m’avoir appris le nom qu’elle portoit au Couvent ? Une fille, lui repondis-je, dont la perte m’a coûté bien des larmes, & à qui tu n’avois caché aucun de tes ſecrets. Ah, s’écria-t’elle, je reconnois Suzon à ce portrait, elle m’a trahie ! Oüi, lui repondis-je, c’eſt elle ; mais c’eſt un ſecret qu’elle n’a jamais revelé qu’à moi, & pour t’enga-