lé. Martin avoit le doigt dans mon
Con, le remuoit doucement, le tiroit,
le remettoit, & renouvelloit ainſi
mes plaiſirs à chaque inſtant, il me
baiſoit, me ſuçoit le ventre, la motte &
les cuiſſes. Il les quittoit pour porter des
lévres brûlantes ſur ma gorge, je fus en
un moment toute couverte de ſes baiſers,
je ne pus pas tenir contre ces attaques
de plaiſir, je me laiſſai tomber l’attirant
doucement à moi avec mon bras droit,
dont je le ſerrois amoureuſement, je
le baiſois à la bouche, tandis que de
la main gauche, tenant l’objet de tous
mes vœux, je tâchois de me l’introduire &
de me procurer un plaiſir plus ſolide,
un égal tranſport le fit coucher ſur
moi, il ſe mit à pouſſer ; arrête, lui
dis-je d’une voix entrecoupée par mes
ſoupirs, arrête, mon cher Martin, ne
vas pas ſi vîte, reſtons un moment :
auſſi-tôt me coulant ſous lui, & écartant
les cuiſſes le plus qu’il m’étoit poſſible,
je joignis les jambes ſur ſes reins,
mes cuiſſes étoient collées contre ſes
cuiſſes, ſon ventre contre mon ventre,
ſon ſein contre mon ſein ſa bouche ſur
ma bouche, nos langues étoient unies,
nos ſoupirs ſe confondoient : ah ! Suzon,
quelle charmante poſture, je ne
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