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Au vallon de la Vie où le Millier agite :
un vent lent et vagueur et qui n’est inquiet
loin émet la nouvelle évidente qui stride :
et pour l’émute saltigrade, Tous viendront :
et mêlant, qui survivent à leur long désastre !
à l’Astre, à l’Astre ! cet élan dont ils vivront
des ovaires ouverts et génitoires :
— « Astre !
Tout Te le doit, qui nourris de vie, ô Toi ! le
prosternement lent et redressé hèlant, quand
Tout on Te voit issant d’où vers nous au haut ! de
pitié de lumière et de pétales virant —
cri d’être et d’ire, ah qui meurtrisse ! quand on Te
voit.