Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Astre ! du minuit et gel qui sors vainquant :
Toi ! mourant qui nais perpétuellement, Te
haussant d’où Tu ne mourus (d’où viens-Tu) virant !
Qui ! vainquant la mer plane au haut d’air de
longtemps et mets un vent doux dans les plantes, quand
Tout on Te voit issant d’où vers nous !
Toi qui Te
lèves et T’ouvres, Astre et pétales virant !
et (cri d’être et d’ire, ah ! qui meurtrisse !) qui, Te
haussant, lèves et ouvres un sanglot : vainquant !
Tout Te le doit, qui nourris de vie, ô Toi ! le
prosternement lent et redressé hèlant, quand
Tout on Te voit issant d’où vers nous au haut ! de
pitié de lumière et de pétales, virant ! » —