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V


Nous sommes au terme de cette évocation à lueurs rapides d’éclairs, de Ceux-là (nous étant surtout complu à inscrire ses grands Précurseurs dans la Poésie Française), qui depuis les Âges primordiaux de la pensée et de la recherche, ont tenu une Tradition ininterrompue qui, dès lors, était d’esprit et d’émotion « scientifiques »[1].

  1. Nous entendons, pour la Poésie Française, les principaux, les plus nécessaires : mais il en est d’autres pour multiplier les aspects d’une grande parenté. Aussi, souhaiterions-nous que l’on se reportât à une Thèse de Doctorat-ès-lettres soutenue à Paris, l’an passé, par M. C. A. Fusil, — et parue aux « Éditions scientifica » : La Poésie scientifique… Si l’Auteur n’ignore point la lointaine tradition de cette Poésie « léguée de l’Inde à la Grèce, à Lucrèce », entrevue aux xiiie et xvie siècles, il n’est parti, pour cette thèse, que du xviiie siècle : alors, dit-il, que l’on devait « ou