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sont en grand nombre, et le coup d’œil d’un barde patriote[1] animera quelquefois le récit détaillé mais simple du Florentin[2] et surtout du Romain[3] qui ont traité ce morceau d’histoire.

    juration de Nicolas Gabrini, dit de Rienzi, tyran de Rome, en 1347, ouvrage publié à Paris en 1744, in-12, après la mort de l’auteur. Je lui dois quelques faits et divers documens qui se trouvent dans un livre de Jean Hocsemius, chanoine de Liège, historien contemporain (Fabricius, Biblioth. latin. medii ævi, t. III, p. 273 ; t. IV, p. 85).

  1. L’abbé de Sade, qui fait un si grand nombre d’excursions sur l’histoire du quatorzième siècle, a nécessairement dû traiter, comme étant de son sujet, une révolution qui intéressait si vivement Pétrarque (Mémoires, t. II, p. 50, 51, 320, 417, notes, p. 70-76 ; t. III, p. 221-243, 366-375). Il y a lieu de croire qu’aucune des idées ou aucun des faits qui se trouvent dans les écrits de Pétrarque, ne lui a échappé.
  2. Jean Villani, l. XII, c. 89-104, in Muratori, Rerum Ital. script., t. XIII, p. 969, 970, 981-983.
  3. Muratori a inséré dans son troisième volume des Antiquités italiennes (p. 249-548) les Fragmenta historiæ romanæ ab anno 1327 usque ad annum 1354, dans le dialecte qu’on parlait à Rome et à Naples au quatorzième siècle, avec une version latine en faveur des étrangers. Ces fragmens contiennent les détails les plus authentiques de la vie de Cola (Nicolas) di Rienzi : ils avaient été imprimés en 1627, in-4o, sous le nom de Thomas Fortifiocca, dont on ne dit rien dans cet ouvrage, sinon qu’il avait été puni par le tribun pour un crime de faux. La nature humaine est rarement capable d’une si sublime ou si stupide impartialité ; mais, quel que soit l’auteur de ces Fragmens, il les a écrits sur les lieux et au temps de la révolution, et il peint