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bou-saada

me trouvai brusquement sous le plein ciel. Le soleil, disparu depuis longtemps, laissait le couchant plein de splendeurs ; c’était de leur reflet qu’ardait devant moi la montagne. Trois nuages légers, sans altérer la pureté du ciel, prenaient un éclat de parure… Voici l’heure, pensai-je, où d’El-Kantara les fumées bleues reculent et subtilisent l’oasis. Bou-Saada n’est point si belle, mais le Ksar, s’emplissant maintenant de rumeur, semble, à l’instant d’entrer dans la nuit, s’exalter comme font les moineaux africains dans les branches avant que ne les touche le sommeil.

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