Page:Gide - Amyntas, 1906.djvu/161

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
bou-saada

est maigre ; elle reste après qu’elle a bu, là, devant l’eau, stupide, attendant que l’enfant la remmène. Pour elle aucun pré verdoyant ; sa faim ne trouvera jusqu’au soir que les tiges creuses de maïs, que parcimonieusement lui tendra, pauvre bétail ! cet enfant pauvre.

155