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cet artiste, d’ordinaire, n’apporte rien de nouveau, car le public n’acclame que ce qu’il connaît déjà, que ce qu’il reconnaît.
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Parce que je publie peu, on croit que j’écris lentement. Le vrai, c’est que je reste longtemps sans écrire. Dès que mon cerveau est dispos, ma plume ou mon crayon ne va pas assez vite. Il m’arrive d’écrire en wagon, en métro, sur les bancs des quais ou des boulevards, au bord des routes. Je n’ai jamais eu de « cabinet de travail ».
Quand une phrase succède à l’autre, naît de l’autre, j’éprouve à la sentir se gonfler, un ravissement presque physique. Je crois que ce jaillissement arté-
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