Page:Gide - La Tentative amoureuse, ou le Traité du vain désir.djvu/21

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
ANDRE GIDE


Poussière légère qui se disperse.
Cualquier viento que sopla.


I


L’aube vint. Chargé de fleurs, Luc sortit du bois encore nocturne et transi un peu de fraîcheur matinale, il s’assit au talus de l’orée pour attendre le lever du soleil. Devant lui s’étalait une pelouse humide, de fleurs diaprée et d’eau vaporeuse et brillante. Luc attendait tout le bonheur, confiant, et pensant qu’il viendrait comme un essaim volant se pose et que pour lui déjà