Naples, petite boutique du coiffeur devant la mer et le soleil. Quais de chaleur ; stores qu’on soulève pour entrer. On s’abandonne ; est-ce que cela va durer longtemps ; quiétude ; gouttes de sueur aux tempes ; frisson de la mousse de savon sur les joues. Et lui qui raffine après qu’il a rasé, rase encore avec un rasoir plus habile et s’aidant à présent d’une petite éponge imbibée d’eau tiède, qui mollit la peau, relève la lèvre… Puis avec une douce eau parfumée il lave la brûlure laissée ; puis avec un onguent, calme encore… et pour ne pas bouger encore, je me fais couper les cheveux.
Il y a des attentes nocturnes
d’on ne sait encor quel amour.
Petite chambre au-dessus de la mer ; m’a réveillé la trop grande clarté de la lune, de la lune au-dessus de la mer.
Quand je m’approchai de la fenêtre, je croyais que c’était l’aube et que j’allais voir se lever le soleil… Mais non… (chose déjà pleine et parfaite-