Page:Gide - Numquid et tu, 1926.djvu/36

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pas, par ton aliment, la perte de celui pour lequel le Christ est mort.

Quoi ! pour un peu de plaisir, vais-je nier la mort et la miséricorde du Christ ! Pour un aliment, ne détruis pas l’œuvre de Dieu.

Le royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint Esprit.

Et ceci est le dernier mot, la borne où se heurte toute protestation de ma pensée :

Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même dans ce qu’il approuve.

Il faut y revenir.