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vie, de mon âme, de ma personnalité, pour l’assumer à neuf, pour m’en rendre de nouveau maître — et c’est pour cela que le Père me chérit. Propterea me diligit Pater.
Cette vie, cette âme, personne ne me la prend de force. C’est de moi-même, de plein gré, que je la donne. Car il est en mon pouvoir d’en faire abandon ; il est en mon pouvoir ainsi de m’en ressaisir à nouveau. Telle est l’instruction que j’ai reçue de mon Père.
Nemo tollit eam a me ; sed ego pono eam a me ipso, et potestatem