Page:Gill - Vingt années de Paris, 1883.djvu/19

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tous, obsédé par l’idée fixe du mal qui frappait autour de moi.

Un jour, en sortant, je heurte sur le palier quelqu’un sonnant à ma porte :

« Tiens !… Gill !… »

Gill, maigri, des cheveux blancs, mais toujours beau, toujours son cordial sourire de grand enfant sensuel et bon.

« Je sors de Charenton… Je suis guéri… »

Et l’on descendit au Luxembourg. Comme il n’y avait plus de Bobino, on s’assit dans un petit café désert au milieu du jardin, à peu près à la place où l’on s’était connu. Il ne m’en voulait pas de n’être pas allé le voir.