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Page:Gille - La Cithare.djvu/7

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VERS LA BEAUTÉ


 
Loin de ce siècle vil et des laideurs humaines,
En des temps disparus, dans un rêve enchanté
Je t’évoque aujourd’hui, foyer de la Beauté,
Ville-fleur, Ville-femme, ô lumineuse Athènes !

C’était par un matin de nacre et d’or : l’azur
Palpitait dans les bois, vibrait sur les collines ;
Dans les prés étoilés les sources cristallines
Épanchaient en riant leur flot paisible et pur ;