Page:Gilson - Celles qui sont restées, 1919.djvu/41

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Il murmure son adieu dans un trouble qu’elle s’explique et il part, vite, en boitant, mince silhouette grise égarée dans les ors doux de la salle.

Nine, restée seule, se sourit dans la douceur des coussins. Elle frissonne de l’ardeur triste des yeux, de la force du baiser. Elle pleure d’une larme le départ de cet homme qui l’aimait.

Elle ne devinera jamais, car les Nine sont des simples, que dès le baiser permis, il ne l’a plus aimée…