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mendiant qui frappe à la porte des heureux ; la Guignolée c’est la philanthropie divinisée ; la Guignolée, c’est, sous le costume d’une étrange mascarade, les êtres les plus enviables du dernier jour de l’année qui s’en va, puisque ceux-là qui, amis de la misère, mettent un sourire où il y avait des larmes, sont vraiment grands.

Que l’on donne largement à ces faux mendiants, à ces volontaires de la besace, à ces cœurs nobles, à ces apôtres de l’aumône qui est, comme dit le poète, sœur de la prière.