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Mais le jour vient et l’Aurore vermeille
Effeuille au vent son bouquet printanier.
Le peigne en main et la perle à l’oreille,
À son miroir Manon court m’oublier.
Hélas ! l’amour sans lendemain ni veille
Fut-il jamais ?

(Il ferme le livre).

Et dire que si Musset eût été médecin, il n’eût jamais écrit ces vers incomparables !

Si j’essayais d’étudier un peu. Peut-être que dans un autre milieu… Certains grands hommes ne travaillaient que par une température très froide. (Il ouvre sa malle et en retire un traité de médecine. Il lit.)

La carotide droite prend son origine sur le tronc brachio-céphalique, la gauche sur la crosse de l’aorte. Elle se divise, au bord supérieur du cartilage thyroïde, en carotide interne et carotide externe.

Rapports. — La carotide gauche est en rapport, dans le thorax : en arrière, avec la sous-clavière gauche ; en avant, avec l’origine du tronc veineux brachio-céphalique gauche, qui la croise ; en dehors, avec le sommet du poumon gauche, les nerfs phrénique et pneumogastrique ; en dedans, avec la trachée.

Dans le cou, les deux carotides sont en rapport : 1o En arrière, avec les muscles pervertébraux et le nerf pneumogastrique, et en bas avec l’artère thyroïdienne