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Page:Girard - Contes de chez nous, 1912.djvu/230

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vate à Renée.) S’il te plaît, ma petite sœur. (Bas à Renée.) Renvoie-moi à ton amie.

Renée (occupée à regarder l’éventail). — Adresse-toi donc à mon amie, elle est beaucoup plus habile que moi.

Roland. — Mademoiselle, voulez-vous être assez bonne ?

Lorette. — Volontiers. Comment portez-vous votre cravate, en régate ou en boucle ?

Roland. — De la façon que cela vous prendra le plus de temps.

Lorette. — Le nœud est plus long à faire, mais la régate vous siérait mieux.

Roland. — Je préfère la régate.

Renée. — Comment se fait-il que tu aies un éventail dans ta chambre ? Tu fais donc usage d’éventail à présent ?

Roland. — Oui… pour m’éventer.

Lorette. — Ici, dans cette chambre ?

Roland. — Oh non ! quand il fait chaud… en été.

Lorette. — Cet éventail m’a l’air bien joli. Je devine d’ici qu’il est parfumé. N’est-ce pas, Renée ?