Page:Girard - Le Pont Saint-Michel, paru dans Le Monde illustré, 13 juin 1857.djvu/7

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damnées ; il y a autre chose, dans cette forme qui va s’évanouir, que le moellon, le bois et l’ardoise qui la réalisent ; il y a comme une expression vague et poétique du passé, un reflet du caractère et des mœurs des générations éteintes, dont ces demeures, devenues quelques-unes des masures, offrent l’empreinte artistique, c’est-à-dire la vie intellectuelle dans ses applications usuelles ; et cette expression, ce reflet, prennent dans l’éloignement le charme rêveur de ce qui nous échappe dans l’ombre où ils vont s’éteindre, le doux prestige de ce qui s’évanouit.

Ce sont ces considérations qui nous ont porté à reproduire, dans la perspective pittoresque qu’elles présentent, ces rives de la Seine dont l’élargissement du quai des