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MARIE CALUMET.

et s’égosillaient ; ceux-là, capables tout au plus d’ânonner, parlaient bas, ne trouvaient pas leurs mots et restaient souvent à quia.

Cet été là, le foin avait rapporté abondamment. Les cultivateurs avaient converti la plus grande partie de leurs terres en prairies et l’apparence du grain n’était pas très rassurante. Alors, on comprend que les cultivateurs, surtout ceux qui n’avaient semé que du foin, se trouvant ainsi dispensés de la dîme du grain, fissent tout en leur pouvoir pour préconiser la dîme du grain de préférence à celle du foin.

Ils ne comprenaient pas pourquoi ils seraient forcés, aujourd’hui plus que par les années passées, de payer la dîme autrement qu’avec le vingt-sixième mi-