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Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/134

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MARIE CALUMET.

pantoute !

Le curé montait les marches de sa galerie en soufflant comme un phoque. Marie Calumet ne l’attendit pas. Elle courut au-devant de lui. Ce dernier croyait déjà entendre le grondement du tonnerre, et il leva machinalement la tête comme si des flancs déchirés des nuages allait s’abattre un orage de grêle. Sa physionomie se rembrunit.

— Oué, m’sieu le curé, vous en avez fait un beau coup, vous pouvez vous en vanter.

— Comment ça, Marie ? demanda avec inquiétude, le curé Flavel.

— Eh ben oué, m’sieu le curé. Si vous aviez pas cheniqué, vous auriez un surplus aux environs de huit cents écus par année.