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MARIE CALUMET.

— Allons, allons, Marie, faut pas se ronger les sangs pour si peu.

Marie Calumet sursauta.

— Pour si peu ! Ah ! m’sieu le curé, gémit-elle, en s’essuyant les yeux. Faut-i que j’aie pas de chance, Seigneur ! J’méchigne pour vous remplumer et vous tirez toujours d’l’arrière.

— Voyons, Marie, fit le curé d’un ton conciliant, vous savez pourtant ben que j’pouvais pas faire autrement. Mes paroissiens auraient jasé et auraient dit que je me laisse guider par des intérêts matériels.

— Alors si vous avez fait ça pour eux autres, vous avez eu ben tort, m’sieu le curé. Pensez-vous qui vont vous en garder de la souvenance ? I s’en foutent ben, allez ! Pourquoi que vous avez pas