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Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/146

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MARIE CALUMET.

ils viennent prendre les ordres de leur curé, ou plutôt de la ménagère.

Au milieu du brouhaha de ce brimbalement clérical, la nièce de monsieur l’abbé Flavel faisait la grasse matinée et dormait à poings serrés. Marie Calumet indignée et scandalisée de ne pas la voir paraître, gravit en rognonnant l’escalier en limaçon.

Familièrement, elle pénétra, un balai à la main, dans la chambre de la jeune fille.

— Vous y pensez pas, mamzelle Suzon, encore su le dos à c’t’heure icitte, et Monseigneur qui va venir. Vous êtes pourtant pas une pomonique. Y a belle lurette qu’on s’trémousse en bas et dans l’chemin du roi !

La nièce du curé s’étira les bras en