Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/147

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
133
MARIE CALUMET.

baillant, et répondit d’une bouche pâteuse :

— Eh ben ! laissez-le faire Monseigneur, j’ai du temps en masse.

— Juste Ciel ! peut-on parler d’la sorte de Monseigneur ?

Oué, oué, c’est pas le moment de faire la d’moiselle. Allons ! r’muez-vous les flancs un p’tit peu plus vite que ça et descendez m’aider à faire mon berda.

Et joignant l’action à la parole, Marie Calumet, d’un mouvement brusque et cruel, enleva toutes les couvertures du lit ; après quoi elle ouvrit les jalousies ennemies de la lumière et hermétiquement closes.

Une haleine d’air frais, parfumée de foin coupé envahit la chambre.

La jolie nièce du curé, loin de s’atten-