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Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/165

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MARIE CALUMET.

ments à la cuisinière, devenue du coup l’héroïne du jour.

Marie Calumet, que rien jusque-là n’avait pu faire broncher, perdit complètement la tête en passant par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Dans l’intime de son cœur, elle voua une reconnaissance sans bornes à l’évêque du diocèse. Ses vœux, enfin, se réalisaient. Non seulement Monseigneur lui avait parlé, mais il lui avait même dit, avec une tape amicale sur la joue :

— Ma fille, vous êtes la plus fine cuisinière que j’aie jamais rencontrée. Monsieur le curé m’a fait des éloges de vous et je crois que vous les méritez amplement.

En courtisans accomplis, tous les prêtres emboîtèrent le pas derrière leur