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MARIE CALUMET.

très-bon œil la perspective d’une nuit agitée.

Mais comment ne pas se soumettre à cette triple toute-puissante volonté de l’évêque, du curé, et de Marie Calumet ?

Celle-ci se pâmait d’aise et de bonheur : dormir dans le même lit dans lequel monsieur le curé aurait couché. Combien, sur cent mille personnes, peuvent se vanter d’avoir bénéficié du même privilège et de la même faveur ? Se mettre à l’étroit ? Une bagatelle.

Marie Calumet eut dormi un an sur la dure pour reposer une seule nuit sur une couche encore toute moite de la chaleur du bon curé Flavel.

Et le jour suivant, lorsque la pieuse fille fit les lits, elle se garda bien de