Page:Girard - Marie Calumet, 1904.djvu/176

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
160
MARIE CALUMET.

pour elle, si elle eût su que cet amour minait fatalement le pauvre garçon !

Un bon matin, l’amoureux mal loti après s’être roulé toute la nuit sur sa couche humide de sueur, demandant un peu d’amour et de sommeil, prit une décision.

Se basant sur ce principe qu’un homme arrive mieux à son but avec des influences et de la protection que seul, il se ménagea, après la messe basse, une entrevue avec le curé pour implorer son assistance dans la tourmente au sein de laquelle il se débattait.

— M’sieu le curé… M’sieu le curé… dit-il, en l’accostant, le chapeau à la main, près de la petite porte latérale de la sacristie, j’suis venu… j’suis venu… Et il bafouillait, baragouinait, s’em-